
Gilles Caron, paris mai 68
Année : 2018
Mission : MOE scénographie
Collections : Photographies
le monde comme théâtre: traverser le 4e mur
Le regard singulier de Gilles Caron nous dévoile le « théâtre de la réalité »: à travers ses images, instantanés, nous traversons le « 4e mur des apparences », quittons la scène des bienséances et entrons dans l’intimité des personnalités et des événements.
Le projet scénographique s’appuie sur cet entre-deux-mondes. En évoquant dès l’entrée la notion de «coulisse»: nous invitons le visiteur à traverser et découvrir l’envers du décors. Via le dessin du mobilier, matérialisant le «hors champ», le visiteur est invité à sortir du cadre formel, à découvrir ce qui se cache derrière les apparences : ici le travail d’un auteur unique.
La scénographie utilise le lieu dans lequel elle s’inscrit pour créer un dialogue :
La mezzanine, espace longitudinal et étroit, créée une relation intime entre les œuvres et le visiteur. Au sein de la grande salle, emblématique et richement ornée, le mobilier scénographique contraste :
Évoquant le paysage urbain, rectiligne, déconstruit puis en reconstruction, un ensemble de cimaises épurées se développe dans l’espace, permettant une présentation sobre et élégante des œuvres.
La lumière d’atmosphère: zénitale et homogène complète cette notion de paysage urbain.