
centre d’interprétation
Année : 2020
Mission : MOE scénographie
Collections : Pas de collection
Le plat de l’air est le lieu exceptionnel de préservation de l’aqueduc Romain, où l’on peut admirer les vestiges de 96 de ses arches dont 79 sont encore debout. Une notoriété nouvelle, portée par la mission Bern en 2019, a permis à la commune de poursuivre son travail de préservation autour de l’aqueduc entrepris en 2014.
Ce Site exceptionnel, fortement identifié, a été choisi pour devenir le point d’entrée de l’offre touristique pour la commune de Chaponost, au sein de la communauté de communes de la vallée du Garon et au travers de l’office de tourisme intercommunal de la vallée du Garon (OTIVG) créé en 2019.
Le nouvel office du tourisme devra répondre aux exigences du cahier des charges et proposer des aménagements parfaitement adaptés à leurs usages et à leurs fonctionnalités et proposer une architecture durable et exemplaire dans son rapport à l’environnement en général et au site et ses vestiges en particulier.
Le projet que nous vous avons imaginé s’appuie sur
les qualités de ce site exceptionnel pour proposer
une expérience forte, portée par une architecture qui
donne à voir plutôt que d’être vue.
L’espace d’interprétation, lieu de convergence DES CONNAISSANCES
L’espace d’observation représente le lieu principal de la maison du tourisme. Espace d’interprétation, il abrite les outils de médiation permettant l’accès à la connaissance au travers d’outils favorisant l’interactivité et l’expérience.
Ici la scénographie fait corps avec l’architecture, elle y installe son discours, dans un espace qui s’ouvre sur le site pour permettre un regard comparatif entre l’ouvrage réel qui s’offre au visiteur et l’ouvrage, objet d’étude, historique et scientifique.
Le discours scientifique, rythme le parcours scénographique en autant d’ilots de médiations que de points d’intérêts. Les différentes strates de connaissance se développeront ainsi dans l’espace du centre d’interprétation, permettant tantôt l’étude, l’expérience ou la contemplation.
Le parcours scénographique utilisera des outils de médiation privilégiant l’interractivité manuelle et/ou multimédia.
La scénographie constituera le support d’un programme scientifique et muséographique qui reste à définir et à cadrer. Comme le reste du projet, il est à géométrie variable et augmentable dans le temps, en fonction des besoins et des moyens.